En bref

  • Date de création :

    01 juin 2018
  • Date d'incubation :

    Juin 2019
  • Fondateurs :

    Mélanie Barnier et Pierre Barnier
  • Site internet :

    https://www.famileat.fr/

FamilEat, des bons petits plats comme à la maison, pour toute la famille et partout en France

En quelques mots FamilEat qu’est-ce que c’est ?

Mélanie Barnier : FamilEat est la première entreprise à livrer dans toute la France des plats cuisinés adaptés aux familles. Nous proposons une solution à tous les parents qui veulent cuisiner de bons repas pour eux et leurs enfants mais n’ont pas le temps de cuisiner quand ils rentrent du travail. Nos plats servis en portions collectives sont conçus pour satisfaire les goûts des petits et des grands.

Pierre Barnier : Aujourd'hui, les principales plateformes de livraison de repas cherchent en effet à se démarquer en proposant à leurs clients de découvrir des ingrédients originaux ou inconnus, mais cela ne correspond pas aux goûts de tous et en particulier des plus jeunes. De notre côté, nous misons sur des recettes simples mais savoureuses autour desquelles toute la famille pourra se rassembler pour partager un moment convivial.

Comment est né ce projet ?

M.B. : Avant tout, nous sommes frères et sœurs, donc il nous tenait à cœur de proposer une offre familiale ! Mais le déclic a vraiment eu lieu lorsqu’une de mes amies a accouché de son troisième enfant. Je voulais lui offrir un cadeau qui lui simplifierait la vie dans cette période chargée et j’ai cherché un service qui pourrait lui livrer des plats cuisinés. Et j’ai eu beau chercher, je n’ai jamais trouvé ! Il y avait quelques solutions à Paris, mais elle habite en banlieue parisienne où aucune d’entre elles ne fonctionnait. J’en ai parlé à Pierre, qui travaillait à l’époque comme Account Manager et Business Developer dans une startup de solutions promotionnelles dans le e-commerce. Lui non plus n’a pas trouvé d’offre adaptée et c’est à ce moment que nous nous sommes dit qu’il fallait absolument que cela existe.

P.B. : Nous avons interrogé beaucoup de gens pour tester la solidité de notre projet et en particulier des mères de famille, qui demeurent celles qui s’occupent le plus souvent de cette problématique au quotidien. Nous nous sommes vite rendu compte que l’organisation du dîner familial était perçue par beaucoup comme quelque chose de contraignant ou de chronophage. Mais cela reste un moment important et les parents sont très volontaires à l’idée de tester de nouvelles choses pour optimiser son déroulement.

Contrairement à beaucoup de services de livraison de repas, vous êtes en capacité de livrer dans toute la France en 24h !

M.B. : Exactement. Pour recevoir des plats, nos clients peuvent commander jusqu’au dimanche soir. Nous cuisinons le mardi, expédions le mercredi et tous les plats sont livrés le jeudi où que vous soyez en France métropolitaine. Plutôt que de livrer en camion frigorifique, qui est une solution coûteuse et polluante, nos colis fonctionnent comme des glacières grâce à leurs parois en laine isolante recyclée, associées à des packs de glace capables de retenir la fraîcheur pendant 48 à 72h.

P.B. : Dès le début, ça a été très important pour nous de proposer une solution qui soit accessible dans tout l’hexagone. Les solutions de livraisons sont généralement cantonnées aux grandes villes et il y a peu d’alternatives pour les personnes qui résident dans des villes moyennes ou en périphérie, alors même que ce sont généralement celles qui en ont le plus besoin. Aujourd'hui nous réalisons environ 40% de nos livraisons en région parisienne et le reste est réparti équitablement entre les banlieues de métropoles et des villes comme Blois, Rouen ou Orléans.

Avez-vous rencontré des défis particuliers pour développer FamilEat?

M.B. : Notre plus gros défi a été de partir de zéro sur le plan financier. Il a fallu convaincre des banques et des organismes spécialisés de nous accompagner et comme nous sommes une plateforme de e-commerce, c’est plus compliqué que dans la restauration classique où il est toujours possible de revendre ses murs. Maintenant nous avons un investisseur et des structures derrière nous pour nous accompagner dans notre développement.

P.B. : Je dirais que le second défi a été de nous mettre à la cuisine. Ni Mélanie ni moi ne sommes issus de ce secteur. Au départ, nous nous sommes dit que comme nous n’avions pas d’expérience préalable, il était plus pertinent d’externaliser la production. Mais nous nous sommes rendu compte après plusieurs échecs successifs qu’avec notre taille nous ne pourrions pas avoir des contrôles qualité aussi bons que si nous préparions nous-mêmes les plats. Un mois avant le lancement de l’offre, nous avons donc cherché des cuisines et un chef cuisinier, puis identifié des sourcing  et confectionné nos recettes. Nous avons évidemment eu plein de soucis mais nous les avons surpassés et maintenant les clients sont hyper satisfaits puisqu’ils commandent à nouveau !

Et quelles sont les prochaines étapes pour FamilEat ?

M.B. : côté production, nous sommes en train de mener des réflexions pour faire évoluer notre sourcing. Pour l’instant, nous travaillons avec plusieurs grossistes et nous souhaiterions passer en circuits courts pour les produits que nous utilisons le plus souvent, comme les pommes de terre ou les carottes. C’est quelque chose que nous demandent beaucoup nos clients et c’est aussi une volonté de notre part depuis le début. Jusqu’à présent nous n’avions pas assez de volumes pour acheter directement auprès des producteurs, mais au fur et à mesure que les commandes augmentent, nous pouvons anticiper notre production pour commander de grandes quantités à l’avance et les stocker.

P.B. : Concernant la partie commerciale, la prochaine étape est finalement de continuer à avoir une croissance forte et régulière dans notre acquisition client sur toute la France, tout en fidélisant ceux qui sont déjà avec nous. Grandir commercialement nous permettra de structurer notre équipe, d’aller chercher des financements plus importants mais aussi, à plus moyen terme, de trouver nos propres espaces de production.

Comment Smart Food Paris vous accompagne-t-il dans ce parcours ?

M.B. : Aujourd'hui nous sommes accompagnés côté production par notre chef Bertrand, mais nous avons encore énormément à apprendre dans le secteur food et en particulier sur toutes les innovations qui y existent. Être chez Smart Food Paris nous permet d’être en contact avec des industriels, des producteurs ou encore des responsables de packaging, et évidemment des startups qui innovent dans ces domaines. Il y a aussi toutes les formations spécialisées qui nous sont dispensées autour de ces thématiques.

P.B. : Nous sommes accompagnés par plusieurs structures, qui ont chacune des spécialités. Smart Food Paris est celle que nous avons intégrée le plus récemment et c’était vraiment la brique manquante à notre développement. Tous les gens qui sont ici sont spécialisés dans la food et lorsque l’on se parle on se comprend tout de suite, parce que l’on rencontre les mêmes problématiques.

M.B. : Finalement nous créons progressivement un écosystème qui nous aide à avancer et à trouver des solutions aux problèmes que l’on rencontre quotidiennement.  

Votre portrait food ce serait quoi ?

Si nous étions un plat nous serions une fondue, car c’est le plat à partager par excellente, et qu’il en existe des variantes pour – presque – chaque saison !   

Si nous étions un ustensile, nous serions une maryse, l’outil idéal pour limiter le gaspillage dans la cuisine   

Si nous étions un aromate, nous serions de la coriandre. C’est peut-être clivant, mais quand on aime la coriandre, c’est pour la vie !

Avez-vous un restaurant à nous conseiller à Paris ?

Nous avons découvert la semaine dernière L’Escu de Rohan, à Rochefort-en-Yvelines (15 rue Guy Le Rouge, 78730). On y mange une très bonne cuisine de terroir et c’est l’occasion parfaite pour aller ensuite faire un tour dans la forêt de Rambouillet.