
En bref
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Date de création :
01 août 2016 -
Date d'incubation :
2019 -
Fondateurs :
Yémi Affogbolo -
Site internet :
https://littlegustave.com/
Little Gustave met les petits pots dans les grands pour vos enfants !
En quelques mots Little Gustave qu’est-ce que c’est ?
Little Gustave est un service d’abonnement et de livraison de petits pots sains et savoureux pour simplifier la vie des parents au quotidien. Nous proposons des recettes pour les bébés de 4 mois à 2 ans, adaptées aux besoins de chaque âge en termes de quantités, d'apports nutritionnels et de textures. Nos petits pots sont concoctés par notre gastropédiatre-nutritionniste, notre diététicienne-nutritionniste et notre chef, sans utiliser aucun additif, simplement de bons ingrédients bio et de saison.
Quelle est la philosophie de votre démarche ?
Très simplement, nous voulons proposer des petits pots que les parents seront fiers de ne pas avoir cuisinés ! Notre volonté est vraiment de les déculpabiliser à propos du repas. On voit beaucoup circuler des visions idéalisées de la vie de parents, qui peuvent générer beaucoup de frustrations lorsque l’on réalise que l’on n’a pas forcément le temps ou l’énergie de tout faire par soi-même.
Le message que nous véhiculons, c’est qu'il est aussi très important de profiter de moments avec ses proches, ou juste d’instants où l’on prend soin de soi. C’est pour cela que notre offre a deux piliers : d’un côté, un produit adapté aux besoins et aux goûts de vos enfants, de l’autre un service de livraison et d’abonnement digital qui libère les parents des contraintes liées à la préparation des petits pots.
Et comment est née l’idée de Little Gustave ?
Avant de lancer Little Gustave, je travaillais dans une banque d’affaires spécialisée en fusion-acquisition. J’ai toujours eu un intérêt pour les univers de la food, de la tech et de l’enfance et à cette période-là, je réfléchissais à me consacrer à un projet qui puisse avoir un impact tangible, qui ait du sens.
Un soir, lors d’un apéritif avec un de mes collègues qui était jeune papa, j’ai eu un déclic en voyant qu’il avait passé toute la soirée à préparer des petits pots pour sa fille. Il se refusait à lui donner à manger des produits industriels dont il ne connaissait pas exactement la provenance et n’avait pas d’autre solution que de les préparer lui-même. Cela m’a vraiment intrigué et lorsque j’ai interrogé une cinquantaine de parents dans mon entourage à propos de leurs pratiques, j’ai retrouvé cette même préoccupation. C’est ce qui m’a poussé à réfléchir à une offre digitale en vente directe, adossée à un service de livraison et d’abonnement.
Comment avez-vous développé votre gamme de petits pots pour qu’ils répondent aux besoins des bébés ?
J’ai eu l’idée de Little Gustave en mai 2016 et je me suis très rapidement tourné vers le milieu de la pédiatrie pour comprendre précisément les besoins des enfants en bas âge du point de vue nutritionnel. J’ai alors fait la connaissance du Docteur Camille Jung, qui est gastropédiatre-nutritionniste et qui s’est joint à moi dès le début en apportant une expertise précieuse. En octobre 2016, nous avons été rejoints par la diététicienne-nutritionniste Agnès Mignonac, qui complète l’équipe sur le volet des recettes et de leur mode d’élaboration. Nous avons également dans notre équipe des ingénieurs qui se consacre à la R&D et aux enjeux liés à la production.
Y a-t-il des défis qui vous ont particulièrement marqué depuis vos débuts ?
Le premier défi a sûrement été de passer de l’idée de Little Gustave à sa mise en pratique. Cela posait des questions très concrètes : comprendre et appliquer la réglementation, mettre en place la démarche R&D, trouver un lieu de production… Nous élaborons des produits pour bébés, donc dès le début nous avons eu à cœur d’adopter un cadre de conception très strict. Cela passe par un sourcing de qualité, une certification bio délivrée par Ecocert, mais aussi des analyses pour chacune de nos productions par le laboratoire Eurofins.
Le second gros challenge a été de construire une équipe adaptée. Au-delà de Camille et Agnès, que j’ai évoquées plus haut, j’ai eu la chance de pouvoir m’entourer de vrais talents, motivés et disposant d’un esprit entrepreneurial.
Enfin, le troisième défi est celui du financement. Pour toutes les raisons que je viens d’évoquer, nous avons dû rapidement réaliser une première levée de fonds, pour financer la réalisation des prototypes, la R&D et les premières productions. Nous avons levé 300 000€ en 2017 puis 500 000€ en 2019, mais le financement reste une quête sans cesse renouvelée.
Et quelles sont les prochaines étapes pour Little Gustave ?
Nous allons sortir dans les jours à venir une nouvelle version du site Internet, ainsi qu'une nouvelle offre d'abonnement, mensuelle, qui va remplacer l'offre hebdomadaire que nous avions. C’est une manière pour nous d’adapter toujours plus le service aux attentes des parents.
Dans le courant de l’année 2020, nous allons également chercher à créer notre propre usine de production. À ce jour nous travaillons avec un laboratoire de R&D et cela a été idéal pour commencer et expérimenter nos recettes. Maintenant que nous avons validé le concept, avoir notre propre espace nous permettra d’une part de produire de plus grands volumes, d’autre part d’être plus agiles et indépendants.
Qu’est-ce que vous apporte votre incubation chez Smart Food Paris ?
Avant tout, nous pouvons échanger avec les autres entrepreneurs de la plateforme et c’est rassurant de voir que nous partageons les mêmes problématiques, que nous pouvons nous entraider. J’ai par exemple pu faire un retour d’expérience lors d’un atelier consacré à la levée de fond il y a quelques semaines. Échanger avec les autres startups permet de se sentir moins seul et je pense que cela fonctionne d’autant plus lorsque l’on a des locaux sur place !
Votre portrait food ce serait quoi ?
Si Little Gustave était un plat, ce serait notre pot-au-feu, car il est gourmand et généreux.
Si nous étions un ustensile, nous serions notre mixeur robot-coupe, car il nous est précieux pour expérimenter différentes textures !
Si nous étions une épice, nous serions de la cannelle. Nous avons une compote pomme cannelle qui est à tomber !
Quel est votre restaurant préféré à Paris ?
J’en citerais deux, Cantina (11 rue Marie et Louise, 75010) et Buvette (28 rue Henry Monnier, 75009). Le premier est un petit restaurant argentin exceptionnellement bon, avec des plats abordables. Le second est un restaurant bistronomique au décor new-yorkais, dans lequel on peut déguster plein de petites assiettes gourmandes.