En bref

  • Date de création :

    27 juin 2020
  • Date d'incubation :

    Août 2021
  • Fondateurs :

    Raphaël Gomez
  • Site internet :

    https://phytocea.com

Phytocea, les compléments alimentaires naturels développés par des médecins pour une action ciblée sur votre corps

Quel est le concept de Phytocea en quelques mots ?

En seulement deux mots, Phytocea c’est de la nutrition-santé. Nous développons et distribuons des compléments alimentaires haut de gamme à base d’ingrédients naturels (plantes, fruits, légumes…) pour prévenir et soulager les problèmes de santé chroniques auxquels doivent faire face les différentes générations.

Quelle est l’origine du projet ?

Les compléments alimentaires sont une véritable histoire de famille. Ils font partie intégrante de mon quotidien depuis mon adolescence car mon père est fabricant et, de manière générale, mes parents m’ont très tôt inculqué le réflexe de la phytothérapie. Mon associé Arnaud a quant à lui travaillé pendant 15 ans dans la recherche en physiologie de la nutrition et nous avions tous les deux cette envie d’entreprendre ; c’est pour cela que nous avons choisi de nous associer pour créer Phytocea en 2020.

Quel enjeu de société souhaitez-vous adresser ?

Nos compléments alimentaires ont pour fil rouge la résolution des problèmes physiologiques de ce siècle. Nous apportons des solutions, par la nutrition, pour prévenir et soulager des problèmes latents qui augmentent au fil des générations et constitueront des enjeux de société dans les années à venir. Les premiers produits que nous avons développés sont par exemple destinés à soutenir la vision car 40% de la population française déclare souffrir de gêne visuelle, qu’il s’agisse de fatigue, de perte d’acuité visuelle ou de sécheresse oculaire. Or, cette gêne est essentiellement due à des dérèglements liés à notre alimentation ou à l’environnement, comme la pollution ou les écrans.
Nous adressons aujourd’hui 7 problèmes qui peuvent être prévenus ou traités de manière naturelle et qui concernent : la vision, la digestion, le cycle féminin, les hormones et la thyroïde, la dépollution, le stress et le sommeil et, enfin, les os et articulations.

Où pouvons-nous retrouver vos produits ?

Nous avons deux canaux de vente principaux : notre site internet, qui est notre canal historique, et les pharmacies depuis septembre dernier. Cette entrée en pharmacie constituait un gros enjeu pour Phytocea car cela nous permet d’avoir beaucoup plus de visibilité auprès du grand public et nous confère une légitimité supplémentaire. Pour l’instant, nous sommes présents dans trois régions : Occitanie, Bourgogne Franche Comté et Île-de-France.

Comment sont élaborées vos formules ?

Elles sont élaborées en interne car nous avons eu la chance de pouvoir nous appuyer sur un héritage familial, soit des années de recherche et développement. Nous avons toutefois modernisé la démarche, avec un cahier des charges très strict, pour développer des compléments alimentaires haut de gamme et responsables. Nous avons par exemple repensé tous les ingrédients en privilégiant le local et les circuits courts, les filières responsables, les ingrédients labellisés…
Nous nous appuyons également sur un conseil scientifique constitué de professionnels de santé comme des médecins, des pharmaciens ou encore des chercheurs agronomes. Ils participent activement à la formulation de nos produits et nous challengent pour qu’ils soient les plus efficaces possibles.

Quels sont vos projets pour la suite ?

Dans un premier temps, nous allons poursuivre notre implantation en pharmacie et notre communication auprès des professionnels de santé car ils constituent un précieux canal de recommandation. Nous avons également l’ambition de diversifier notre offre en proposant, en complément de nos produits, des services associés pour accompagner les consommateurs dans leur cheminement vers l'automédication.  
Nous travaillons par exemple sur un kit d’évaluation de la santé intestinale, en partenariat avec Bpifrance. Nous avons à cœur de sensibiliser et éduquer le grand public, en particulier les jeunes, sur ce sujet. Grâce à ce service, chacun pourra être en mesure de comprendre le fonctionnement de son microbiote et l’origine de ses problèmes de digestion.

Quelles grandes difficultés avez-vous rencontrées dans la mise en œuvre de votre projet ?

Notre principal défi cette année a été la crise sanitaire, qui a considérablement ralenti notre entrée en pharmacie étant donné que les professionnels de santé étaient sursollicités et très peu disponibles. Elle a également entraîné des difficultés d’approvisionnement avec la hausse des prix, les pénuries d’ingrédients et la faillite de certains de nos fournisseurs.
Mais il y a tout de même du positif, car la crise nous a poussés à chercher des solutions encore plus eco-friendly et donc à nous rapprocher encore plus de notre cahier des charges initial. Nous avons par exemple réussi à revaloriser des co-produits de l’industrie alimentaire ou à relocaliser certains de nos approvisionnements pour lesquels, jusqu’ici, nous avions du mal à trouver des alternatives françaises ou européennes. C’est le cas de l’extrait d’ananas que nous utilisons dans notre complément pour lutter contre les douleurs menstruelles. Auparavant sourcé en Amérique du Sud, il est désormais issu des tiges d’ananas non utilisées par les acteurs de la conserve en Europe.

Quel conseil aurais-tu aimé avoir lorsque tu as lancé ton projet ?

Celui d’anticiper sa stratégie de distribution et d’adapter, dès le départ, son projet aux différents canaux envisagés. De notre côté, si nous avions prévu notre présence en pharmacie au début du projet, nous nous serions organisés bien différemment et nous aurions perdu moins de temps à ajuster nos process !

Pour quelles raisons avez-vous souhaité rejoindre Smart Food Paris ?

Lorsque nous avons lancé Phytocea, nous ne souhaitions pas être considérés comme un acteur de l’industrie pharmaceutique et nous voulions au contraire faire le lien entre alimentation durable, nutrition et santé. Il était donc évident pour nous de rejoindre un écosystème puissant tel que Paris&Co pour bénéficier d’un accompagnement sectoriel par Smart Food Paris tout en ayant la possibilité de faire appel en parallèle à des acteurs de la santé grâce à sa plateforme d’innovation Tech Care.

Quels sont selon toi les grands enjeux du secteur de la nutrition ?

Selon moi, il y a trois grands enjeux. Le premier c’est la hausse de la prévention et de la prise en charge de cette prévention par l’Assurance Maladie ou les mutuelles. Aujourd’hui, comme la grande majorité des soins sont gratuits en France, nous avons plutôt tendance à soigner au lieu de prévenir les problèmes de santé ; ce qui n’est pas le cas dans d’autres pays, où les populations ont davantage recours à l’automédication. Il y a toutefois une prise de conscience de plus en plus grande de l’importance de la prévention, ce qui entraîne de plus en plus de remboursements de produits de prévention, et donc à terme cela signifie que les compléments alimentaires ciblés sur la prévention de certaines pathologies pourraient faire l’objet d’un remboursement.
Il y a ensuite un enjeu éthique, car les liens entre nutrition et santé sont de mieux en mieux connus par les consommateurs qui sont de plus en plus attentifs à la qualité des produits achetés. Cette tendance bénéficie notamment aux entreprises comme Phytocea qui portent une attention particulière à l’origine de leurs ingrédients, à leur mode de fabrication et à leur biodisponibilité.
Enfin, il y a une tendance croissante à la personnalisation avec la volonté de proposer des compléments et régimes alimentaires adaptés à la physiologie de chacun. Cette tendance est toutefois ralentie par des contraintes techniques mais elle s’accentuera sans aucun doute dans les années à venir grâce aux nouvelles technologies.  

Comment agissez-vous à votre échelle sur ces différents enjeux ?

Nous mettons en place différentes actions de communication, de formation et de sensibilisation pour favoriser la prévention des pathologies, comme l’organisation de webinaires auprès des professionnels de santé ou le lancement de notre kit d’auto-évaluation qui permettra au consommateur d’obtenir des conseils personnalisés sur la manière dont il doit se nourrir et se supplémenter.

 

Bandeau Portrait Food

Si tu étais un plat, quel serait-il ?

Si j’étais un plat, je serais un couscous car, sous ses airs de plats orientaux assez lourds, c’est en réalité un plat équilibré. En plus, c'est un peu l’emblème du régime méditerranéen qui est réputé comme étant l'un des meilleurs pour la santé!

Si tu étais une épice, quelle serait-elle ?

Si j’étais une épice, je serais du curcuma, riche en saveurs et très bon pour la santé.

Si tu étais un ustensile de cuisine, quel serait-il ?

Si j’étais un ustensile de cuisine, je serais une sonde à chaleur car le mécanisme illustre bien l’entrepreneuriat : il faut toujours tester et vérifier les hypothèses avant de lancer son produit ou service, de la même manière qu’une sonde vérifie en permanence la température d’un plat.

Quelle est ta madeleine de Proust ?

Ma madeleine de Proust ce sont les mini berlingots de lait concentré sucré sur lesquels étaient représentés les personnages du dessin animé Tic et Tac. Ils personnifient toute mon enfance, mais malheureusement ce produit est introuvable aujourd’hui !

Aurais-tu un média food à nous conseiller ?

Le compte TikTok et Instagram @healthymum, avec plein de recettes simples et surtout très bonnes...un vrai plaisir !

Aurais-tu un bon plan food à nous conseiller à Paris ?

Happy Nouilles dans le 3e arrondissement de Paris (95 rue Beaubourg), un des meilleurs fast-good food made in China, je recommande les gyozas et le potage pekinois ! 

Retrouvez toutes les adresses sur la carte Mapstr de Smart Food Paris !