Rainbow

En bref

  • Date de création :

    12 mai 2021
  • Date d'incubation :

    Novembre 2021
  • Fondateurs :

    Camille Brocco, Alison Malamoud, Ludovic Rachou, Emmanuel Jesberger, Gaëtan Laederich
  • Site internet :

    https://www.be-rainbow.com/

Rainbow, l’entreprise qui réinvente le bien-être grâce au CBD

Quel est le concept de Rainbow en quelques mots ?

Ludovic : Chez Rainbow, nous avons pour mission de réinventer le bien-être au quotidien avec des produits naturels et efficaces.

Camille : Nous développons et commercialisons des produits à base de cannabidiol (CBD), extrait du chanvre agricole, et de plantes pour lutter contre le stress sous toutes ses formes.

Comment vous-êtes vous retrouvés tous les 5 autour de ce projet ?

L : J’ai rencontré Camille et Emmanuel via le Réseau Entreprendre, dans le cadre de ma précédente aventure entrepreneuriale [ndlr : Ludovic a créé deux marques de confiserie, OneGum et Bonsaï]. Ils ont fondé, avec Gaëtan, la marque d’eau de coco premium, biologique et vegan Vaïvaï. La cinquième associée, Alison, qui est Docteur en pharmacie, est une de mes amies.

C : Au fil de nos rencontres et discussions, nous nous sommes aperçus que nous consommions ou avions déjà tous consommé du CBD et, comme nous avions l’envie de lancer ensemble une marque autour du bien-être, c’est assez naturellement que nous nous sommes tournés vers le CBD, avec cette volonté de révolutionner les biens de grande consommation.

Quelle est votre gamme de produits ?

C : Nous avons créé 3 marques : Kaya, Peace & Skin et Rainbow. Notre marque principale, et celle sur laquelle nous investissons le plus, est Kaya. Ce sont des compléments alimentaires à base de CBD et plantes adaptogènes pour lutter contre l’anxiété, le stress ou encore les troubles du sommeil. Nous proposons différents types de produits : des huiles, des chewing-gums, des gummies et des cures en gélules.

Où pouvons-nous retrouver les produits de votre marque Kaya ?

L : Essentiellement en pharmacie et en parapharmacie dans la grande distribution au sein du réseau de magasins Monoprix.

Quel enjeu de société souhaitez-vous adresser ?

C : Nous souhaitons rendre le CBD et ses vertus accessibles au plus grand nombre, mais également participer au développement d’une filière française du chanvre.

L : Nous travaillons effectivement d’arrache-pied pour être les premiers à mettre sur le marché un produit fini 100% français y compris sur l’ingrédient, ce qui était impossible jusqu’à présent dans l’alimentation compte tenu de la législation. Pour répondre à cet enjeu de structuration de filière, nous avons créé, il y a un peu plus d’un an, un syndicat professionnel, l’Union des industriels pour la valorisation des extraits de chanvre (UIVEC). Il regroupe une cinquantaine de membres situés sur toute la filière des extraits de chanvre, de la production à la distribution.

C : L’idée, derrière ce syndicat, est aussi de pouvoir développer de nouveaux débouchés pour le chanvre, comme dans le secteur du textile avec la création de sacs réutilisables en fibres de chanvre.

Quelles sont les prochaines étapes pour Rainbow ?

L : En parallèle de la structuration de la filière, nous souhaitons accroître notre croissance en développant de nouvelles gammes de produits à base de CBD d’origine France, comme des tisanes ou des barres de céréales.

C : Nous visons aussi un nouveau tour de table, ce qui sera très challengeant au vu du contexte économique et du cadre réglementaire !

Quelle est la plus grande difficulté que vous avez rencontrée dans la mise en œuvre du projet ?

L : Nous avons surtout rencontré des difficultés liées au cadre juridique et réglementaire du chanvre en France. La législation est par exemple un frein important sur le financement et la commercialisation de nos produits. Il y a de nombreux fonds d’investissement, des enseignes ou des groupements pharmaceutiques avec lesquels nous ne pouvons pas échanger car ils ont peur du CBD et ne veulent pas en entendre parler…
Ce projet a en grande partie était monté avec nos trésoreries personnelles. Même si nous avons réalisé une première levée de fonds de 1 million d’euros en 2020, puis 2 millions d’euros en 2021, grâce à un réseau d’entrepreneurs et de business angels, nous n’avons jamais réussi à intéresser des fonds d’investissement classiques.

C : Pour la petite anecdote, nous nous sommes même vu fermer un compte bancaire !

L : C’est d’ailleurs pour cela que nous avons créé le syndicat, pour faire évoluer le regard que notre société porte sur les cannabinoïdes, pour expliquer, éduquer et rendre accessibles leurs bienfaits.

Quel a été le principal impact de la crise sanitaire sur votre activité ?

L : La crise sanitaire a amené de la complexité sur de nombreux sujets, notamment le recrutement, avec un fort impact sur la culture d’entreprise. Monter une boîte avec 100% de télétravail imposé, c’est vraiment compliqué ! D’autant plus que nos effectifs sont passés d’une dizaine de salariés à près d’une cinquantaine en seulement quelques mois.

C : Un de nos objectifs pour 2022 est donc de réussir à créer un sentiment d’appartenance, d’engager et fédérer une belle équipe autour du projet !

Quel conseil auriez-vous aimé que l’on vous donne avant de lancer Rainbow ?

C : Être focus. Comme nous sommes tous les cinq des entrepreneurs dans l’âme, nous avons une addiction à l’opportunité assez forte et nous avons donc voulu faire beaucoup trop de choses en même temps, lancer trop de marques, trop de produits…

Quels sont selon vous les grands enjeux auxquels devront répondre les entreprises du secteur alimentaire dans les prochains mois ?

L : Je pense qu’un des enjeux primordiaux pour les entreprises, quelque soit le secteur, est la RSE. Chez Rainbow, nous sommes par exemple engagés dans la Convention des Entreprises pour le Climat (CEC) qui vise à faire émerger de nouveaux modèles d’organisation. Nous avons constitué un groupe en interne et nous prenons les sujets un par un. Nous travaillons donc en ce moment sur une réécriture de notre raison d’être et tout ce que cela implique au quotidien sur nos activités.

C : De mon côté, je pense que nous vivons dans un monde qui change de plus en plus vite et impose aux entreprises de s’adapter, d’innover pour attirer des talents et fidéliser les collaborateurs !

 

Bandeau Portrait Food

Si vous étiez un plat, quel serait-il ?

C : Un os à moelle !

L : Et nous vous conseillons d’aller Chez Nenesse (17 rue de Saintonge, 75003 Paris) pour en manger un super bon !

Si vous étiez un condiment, quel serait-il ?

C & L : La coriandre !

Si vous étiez un ustensile de cuisine, quel serait-il ?

L : Une microplane, j’adore cet ustensile, je ne peux pas m’en passer !

Quelle est votre madeleine de Proust ?

L : La purée de ma grand-mère…

C : … avec un trou au milieu pour y verser le jus !

Auriez-vous un livre, un documentaire, un podcast ou un média à nous conseiller autour de l’alimentation ?

L : Ugly Delicious sur Netflix, avec le chef étoilé David Chang.

Quels sont les chefs qui vous inspirent ?

C : Ils sont nombreux… mais je dirais Mauro Colagreco et Alexandre Mazzia.

L : … et moi Guy Savoy !

Auriez-vous un bon plan food à nous conseiller à Paris ou en région parisienne ?

C : Nous vous recommandons le restaurant Capitaine (4 Imp. Guéménée, 75004 Paris). Le chef, qui est passé par les cuisines de grands restaurants comme L'Ambroisie ou L'Arpège, propose une cuisine du marché créative. C’est vraiment très très bon !

Retrouvez toutes les adresses sur la carte Mapstr de Smart Food Paris !