Présentez-nous Agripolis
Agripolis développe l’agriculture urbaine en installant et exploitant des fermes de production sur des surfaces ou des toits plats, en intérieur comme en extérieur. Nous utilisons une technique de colonnes de culture en «aéroponie», forme de culture durable qui produit sans terre, en qualité équivalente au bio, et avec seulement 10% de l’eau nécessaire en agriculture traditionnelle. Les entreprises et organismes qui donnent accès à leur site (résidences locatives, immeubles de bureaux, restauration collective, distribution, collectivités, groupements de citoyens…), ou leurs bénéficiaires, reçoivent localement les productions.
Quels sont vos enjeux actuels ?
Le premier défi est de se mettre en ordre de marche pour assure le démarrage d’un certain nombre de sites opérationnels en début d’année prochaine. Cela nécessite de mobiliser des moyens humains, techniques et organisationnels. Nous sommes en ce moment en train de basculer vers la phase de mise en production après avoir finalisé les phases de mise au point et de tests.
Le second gros défi est d’assurer notre levée de fonds pour pouvoir disposer de ces moyens.
Vous recherchez 1,5 millions d’euros. A quoi seront destinés les fonds levés ?
Ce sera de l’investissement productif. Nous voulons investir dans le matériel et les sites qui vont ensuite produire du chiffre. Ce n’est pas pour faire de la R&D ou pour dépenser du cash dans les phases amont.
Agripolis a été élue start-up préférée des investisseurs lors du dernier Pitch Day. Cela vous a t’il amené beaucoup de rendez-vous dans la foulée ?
Une avalanche de rendez-vous !
On a eu pas mal de demandes d’envois de documents mais surtout beaucoup de propositions de rendez-vous.
Aujourd’hui nous sommes en discussion avec 4 réseaux de Business Angels et 8 fonds avec une dominante pour les fonds d’impact. Nous sommes en discussions avancées avec certains puisque nous passons en comité d’engagement prochainement chez l’un deux. Ce n’est pas encore gagné mais c’est en bonne voie !
Que vous a apporté la préparation au pitch de Paris&Co ?
Il y a eu deux aspects principaux. D’abord d’être prêt sur la forme. Le coaching et la préparation étaient bons.
Ensuite le fait d’avoir été distingués nous a apporté plus de visibilité et donc des tas de contacts.
Cela a permis d’accélérer les procédures et d’avoir tout de suite des contacts qualifiés. D’ailleurs le fonds avec lequel nous sommes le plus avancé était présent au Pitch Day, on a pris tout de suite un rendez-vous et tout s’est enchaîné très vite. En entrant en contact direct avec nos cibles on a gagné beaucoup de temps.
Quels sont vos critères pour choisir le bon investisseur ?
Nous voulons travailler avec des personnes capables d’aller vite et d’apporter un ticket qui soit conséquent pour ne pas multiplier les petits investisseurs.
Et avec des investisseurs qui s’intéressent réellement à notre sujet. C’est pourquoi nous sommes contents qu’il y ait une dominante de fonds d’impact dans nos contacts. En plus de la dimension économique, nous avons aussi chez Agripolis une dimension environnementale et sociale qui nous tient à cœur.
Retour sur la 9ème édition du Pitch Day
Le 5 octobre dernier, 20 start-up en recherche de fonds se sont relayées sur scène pour présenter leurs projets en 3 minutes chrono devant une cinquantaine d’investisseurs.
Les investisseurs avaient la possibilité de voter en live pour évaluer la qualité des pitchs et de proposer des rendez-vous dans la foulée du Pitch Day. Outre Agripolis qui a été plébiscitée, 2 autres start-up complétaient le podium : Diakse et 3D4pro.
Depuis 2014, Paris&Co et CRF Assurances collaborent ensemble pour permettre aux investisseurs de rencontrer leurs futures pépites et faciliter la mise en relation entre start-up et investisseurs.